Jordan Pothain avec une kettlebell

Jordan Pothain : « Je m’imagine en train de plonger, de faire des longueurs… »

Article par Florian Leyvastre, sur Le Dauphiné Libéré.

« Pour le confinement, j’avais emmené un peu de matériel de musculation chez moi : deux kettlebell (poids en forme de boulet avec une poignée, ndlr), deux haltères et des élastiques. Vu que je ne peux pas faire le même volume horaire que d’habitude qui est de quatre à six heures par jour entre la natation, la musculation et les étirements, je fais soit des séances de 1h30 de cardio ou de force le matin, soit je vais courir une heure grand max.

Puis tous les soirs, je fais de la méditation et de la visualisation durant une demi-heure à peu près, histoire de conserver les sensations que je ne peux pas avoir avec l’eau actuellement. Il y a plusieurs façons de le faire. La mienne, c’est de me plonger sur moi-même en faisant un petit exercice de respiration pour ne pas penser à autre chose. Ensuite, je m’imagine vraiment dans mon corps, en train de plonger, de faire des longueurs dans mon bassin d’entraînement. Plus je vais avancer dans l’imagerie, plus les sensations vont se cumuler.

À cela, il y a ma respiration que va se mettre automatiquement sur ce que je suis en train de projeter dans mon esprit. Sans m’en rendre compte, c’est quelque chose que je fais dans la vie réelle mais sans le forcer. C’est un peu le pouvoir du cerveau. Puis souvent, en fin de séance, je me projette sur des courses. Là, il y a tout qui se met en place, et j’en viens même à avoir des petits spasmes ! J’ai les épaules qui se mettent à tourner pour être dans le rythme et j’ai le cardio qui monte. Même si je fais ça depuis longtemps, c’est toujours impressionnant de voir ce qu’on peut déclencher juste avec la pensée. »

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